Mettez-vous à l'épreuve!

À présent, dans la troisième histoire, elle raconte : « La femme de chambre de mon amie pesait 11 kg de plus qu’elle ne le souhaitait, car son médecin lui avait recommandé de perdre ce poids supplémentaire. Désirant peser 63 kilos, elle m’a raconté comment elle avait essayé et essayé sans parvenir à perdre un seul kilo. J’ai ignoré ses commentaires sur ses tentatives passées et je l’ai entendue me dire qu’elle avait atteint son objectif. Qu’elle pesait maintenant 63 kg ! Peu de temps après, j’ai quitté la ville pour deux mois, et à mon retour, la femme de chambre m’a appelé à nouveau en disant : “J’ai essayé de vous contacter pour vous dire que j’ai perdu du poids. Je n’ai pas pu vous joindre quand je pesais 63 kg, mais maintenant je pèse 62”.

Elle ignore comment elle a perdu ce poids ; elle sait seulement qu’elle s’examine pour voir si elle reste fidèle à sa foi en l’imagination qui crée la réalité. Elle croit fermement à la promesse de Dieu et sait que le Christ finira par s’éveiller en elle sous la forme de sa propre personne. Mais en attendant, alors qu’elle attend dans la foi l’accomplissement de cette promesse, elle pratique la loi de Dieu. Elle sait maintenant que, quel que soit ce qu’elle désire, si elle ne fait que croire qu’elle l’a déjà reçu, elle l’obtiendra. Donc, au lieu de faire une fausse déclaration à l’extérieur, en disant : “Je suis chrétienne” et ne rien faire à propos de ça, elle vit ce principe à l’intérieur et en fait une partie de sa vie.

Il vous est dit : “Pourquoi m’appeler Seigneur, Seigneur sans faire ce que je dis ?” Eh bien, qu’a-t-il dit ? Que tout est possible à Dieu, que peu importe ce que vous croyez, cela s’accomplira. Si vous ne voulez pas que des choses désagréables se produisent dans votre monde, alors vous devez faire attention à ce que vous pensez au cours de la journée. Vous n’avez pas besoin d’attendre la fin de la journée pour changer une pensée et réaliser un désir. Pourquoi ne pas faire comme mon amie et réviser la conversation au fur et à mesure que vous l’entendez ? Si les mots ne sont pas ce qu’elle veut entendre, elle n’écoute pas, mais place sur ce même fil les pensées qu’elle veut entendre. Elle entend ce qu’elle désire entendre et croit que cela va se réaliser.

L’Écriture parle de ceux qui (se qualifiant de leaders) sont des guides aveugles. Et qu’arrive-t-il quand des aveugles conduisent des aveugles ? Ils tombent tous dans une fosse. Mais qui sont ces chefs aveugles ? Ce sont ceux qui enseignent une doctrine comme étant la loi de Dieu. Ceux qui enseignent les préceptes des hommes, disant que vous ne pouvez pas manger ceci ou porter cela. Il ne s’agit pas là de la loi de Dieu, car dans sa loi, tout est en ordre.

Ne nous dit-on pas que la nourriture ne vous justifiera pas ni ne vous mènera à Dieu ? Que vous n’êtes pas moins bien si vous ne mangez pas et pas mieux si vous mangez ? Je sais et je suis persuadé par la loi de Jésus-Christ qu’il n’y a rien d’impur en soi, mais pour tout homme à qui cela est impur, ça l’est. La souillure est dans sa pensée et non dans la pensée en elle-même.

Si quelqu’un veut s’apitoyer sur son sort, qu’il le fasse. On ne vous demande pas de tester l’homme mais de vous tester vous-même. On ne vous demande pas de le prouver à un autre, mais à vous-même. Considérez que le monde n’est rien d’autre que vous-même, extériorisé, et que tout ce qui s’y trouve est là pour aider à la naissance de votre imagination, car le comportement du monde par rapport à vous est déterminé par le concept que vous avez de vous-même. Qu’il en faille un ou cent mille, chacun jouera son rôle, et vous n’avez pas besoin de lui demander la permission car votre monde est animé par votre formidable imagination humaine.

Ainsi, la première chose que l’on vous demande de faire est de vous examiner pour voir si vous êtes fidèles à la foi. Si vous êtes convaincus de l’être, mettez-vous à l’épreuve. Puis il (Paul) a posé la question : “Ne réalisez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ?” La personne moyenne répondrait par la négative, mais je vous le demande : Jésus-Christ est-il en vous comme étant un autre que vous ? Le considérez-vous comme une autre personne à laquelle on s’adresse en tant que Seigneur ou Christ ? Ne réalisez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » Si vous pouvez répondre à cette dernière question par l’affirmative, allez-vous encore le tester comme un Autre?

Dieu se révèle pour la première fois comme le Dieu Tout-Puissant (El Shaddai) en nous expliquant dans le 6e chapitre de l’Exode : « Je me suis fait connaître à Abraham, Isaac et Jacob comme le Dieu Tout-Puissant, mais je ne me suis pas fait connaître par mon nom, le Seigneur. » Le mot « Seigneur » signifie « Je suis ». Le nom de Dieu vous a maintenant été révélé comme « Je suis ».

Maintenant, posez-vous la question suivante : « Est-ce que je réalise que je suis le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en moi ? ». Ma conscience est l’Esprit de Dieu qui habite en moi, le temple de Dieu. » Si vous savez que votre conscience, votre Je Suis, est Jésus-Christ, vous ne pouvez pas le considérer comme une deuxième personne, comme quelqu’un d’autre que vous-même, n’est-ce pas ? Je sais que cela semble arrogant, mais c’est ce que Paul essaie de dire à tout le monde.

Cette dame s’est-elle tournée vers quelqu’un pour lui demander d’enlever 10 kilos à son amie ?

Non. Elle a fait tout cela à partir de sa merveilleuse imagination humaine. Les Écritures nous disent : « Toutes choses ont été faites par lui et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans lui. » Est-ce que les 10 kilos ont disparu ? Oui. Et si toutes choses sont faites par lui, qui est celui qui a enlevé les kilos en trop ? C’est le Seigneur Jésus-Christ, l’imagination humaine.

A la fin de son poème intitulé « Rêverie », Robert Browning dit :

« Dès le début, le pouvoir était — je savais,

La vie m’a fait comprendre

Que, si l’on s’efforçait de le voir de plus près,

l’amour était aussi évident à voir. »

l y a de nombreuses années, j’ai été transporté en esprit dans l’assemblée divine où les dieux rendent leur jugement. C’est là que j’ai rencontré El Shaddai, Dieu personnifié en tant que Puissance Infinie. C’était un homme pas plus grand que vous, mais qui avait le pouvoir de détruire l’univers s’il le désirait. C’est le Pouvoir qui — après que l’ange chargé de l’enregistrement ait vérifié mon nom — m’a emmené en présence de l’Amour. Ils sont le même être, car on ne peut séparer le pouvoir de Dieu de lui-même ; mais quel visage différent que celui de l’amour infini.

Sous sa forme d’homme divin, l’Ancien des Jours, l’Amour absolu, m’a embrassé et fait de moi un seul être avec son corps, et je ressens encore cette présence aujourd’hui. Mes amis me connaissent sous le nom de Neville, ma fille sous celui de son père, ma femme sous celui de son mari — mais je ne ressens plus ce corps de chair et de sang. Je ne ressens que le corps de l’amour. Mais le pouvoir est venu en premier, je le savais ; mais en regardant de plus près, l’amour se voit clairement. Ces deux êtres ne peuvent être séparés. L’amour est Esprit et le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu — mais Dieu est amour Il est le Père de tous, et un jour, tous recevront son don d’amour.

En attendant, exercez votre pouvoir. Ayez foi en la promesse en exerçant sa loi et en la prouvant par la performance, car la foi n’est pas complète tant que, par l’expérience, elle ne devient pas votre expérience. Cette dame sait ce qu’elle a vécu. Elle sait que la loi fonctionne. Elle ne sera jamais intéressée par un régime spécial pour devenir plus spirituelle, ou par une méditation pour prendre conscience de sa soi-disant conscience cosmique. Mais en s’exerçant, en se mettant à l’épreuve, la loi de Dieu devient son expérience, et un jour le vrai cadeau, le cadeau de Dieu lui-même, sera le sien.

Personne ne peut mériter le don de Dieu. Cela peut arriver à tous ceux qui sont ici ce soir, ou à un seul. Je souhaite que tous fassent cette expérience avant mon départ, mais je ne connais pas le moment que Dieu le Père a fixé de son propre chef. Je sais que nous reconstruisons le temple un par un. Toutes les choses que vous et moi faisons ici disparaîtront comme des châteaux dans le sable. Mais la Bible, qui est la Parole de Dieu, est éternelle. Elle ne passera jamais. Elle est gravée sur le Rocher, le Rocher qui est le Christ, l’évangile contenu dans tout.

Paul utilise le mot « rocher » à cause de la vision. Je le sais, car dans les années 30, alors que j’étais assis dans le silence et ne pensais à rien en particulier, j’ai fermé les yeux en contemplation et j’ai vu un quartz, un rocher solide (le symbole de la mort, la limite de la rétractation que Dieu a prise sur lui). Puis j’ai vu tous les petits morceaux se rassembler comme par une main invisible et se mouler en une statue vivante assise en position de lotus. En regardant cette merveilleuse créature, j’ai réalisé que je me voyais moi-même. Lorsque j’ai reconnu Neville, l’ensemble s’est mis à briller, à devenir rayonnant, et lorsqu’il a atteint la limite d’intensité, il a explosé et je me suis réveillé assis dans mon fauteuil.

Le symbolisme est vrai. La Parole éternelle de Dieu est gravée sur le rocher qu’est le Christ. Ayant mis la Parole éternelle (le Rocher) dans l’esprit de l’Homme, lorsqu’il atteindra la fin de la course, la Parole de Dieu s’accomplira comme l’être dans lequel elle est révélée, ainsi le symbolisme est vrai. J’ai vu le Rocher qui représente le Christ fragmenté. Chaque petit morceau était un rôle que j’avais joué dans le drame appelé vie. Le méchant, le héros, l’homme riche, l’homme pauvre, le mendiant, le voleur — je les ai tous joués, et ayant terminé la course, j’ai rassemblé mes différents moi pour former l’être qui arrive au bout du voyage. Et tandis que je regardais, je l’ai vu briller comme le soleil et quand il a atteint la limite d’intensité, il a explosé. Les Écritures, du début à la fin, sont toutes gravées sur le Rocher et placées dans l’esprit de l’Homme.

Ce soir, vous pouvez prendre ce principe simple tel que décrit dans le 13e chapitre de 2 Corinthiens et « Examinez-vous vous-mêmes pour voir si vous demeurez fidèles à la foi ». Lorsque vous êtes convaincu que c’est le cas, mettez-vous à l’épreuve. Si le courrier du matin apporte de mauvaises nouvelles, n’appelez pas la personne responsable pour lui dire qu’elle n’aurait pas dû écrire la lettre, mais révisez-la. Changez complètement la lettre. Lorsque vous répondez au téléphone, testez-vous à nouveau et n’entendez que ce que vous voulez entendre. Faites comme mon amie, car sa technique téléphonique ne lui fait jamais défaut.

Comme l’a dit Fawcett : « Le secret de l’Imagination est le plus grand de tous les problèmes à la solution desquels aspirent les mystiques, car le Pouvoir suprême, la Sagesse suprême, le Délice suprême résident dans la solution de ce mystère lointain. » Je vous invite tous à participer à la solution de ce mystère. Mon amie m’a fait part de sa découverte. Elle l’appelle sa technique téléphonique de révision. La Bible n’utilise pas le mot « révision ». Elle utilise le mot « repentir » qui signifie « un changement radical d’attitude ». J’utilise le mot moderne « révision » parce que le mot « repentir » a pris du plomb dans l’aile. Nous pensons qu’une personne se repent en se mettant à plat ventre et en avançant comme un ver vers quelqu’un envers qui elle se repent. Mais lorsque vous révisez (ou vous repentez), vous ne confessez à personne. Comment pouvez-vous confesser un péché à qui que ce soit alors qu’il vous est dit dans le livre des Psaumes : « C’est contre toi et seulement contre toi que j’ai péché, Seigneur. » Vous ne pouvez pas pécher contre un autre ; vous ne pouvez pécher que contre vous-même, car votre véritable moi est Dieu. Je devrais aller voir quelqu’un d’aussi stupide que moi et lui dire : « Père, je veux me repentir ? » Jamais !

Les prêtrises du monde nous donnent des préceptes faits par l’homme et les appellent les doctrines de Dieu. Ils sont les chefs aveugles des aveugles. Lorsque les pharisiens et les scribes sont venus voir Jésus, en disant : « Tes disciples transgressent les préceptes, les traditions des anciens en ne se lavant pas les mains quand ils mangent », Jésus leur répondit : « Pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu pour les préceptes des hommes ? Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme (car cela passe par son estomac et se transmet), mais ce qui sort de la bouche de l’homme qui le souille. » Ce qui sort du cœur souille, pas ce qui entre dans le ventre. Appelez vos préceptes faits par l’homme comme une chose venant de Dieu et vous transgressez ses commandements. Ceci est vrai partout. L’homme condamne sans cesse l’autre pour ce qu’il croit que l’autre devrait faire pour obtenir le salut. Mais le salut est à vous. Il vient à vous, que vous viviez sagement ou sottement. Peu importe ce que vous avez fait, vous allez recevoir le don de Dieu et personne ne sera perdu.

Alors, pendant que vous êtes ici, pourquoi ne pas utiliser la loi de Dieu et vivre sagement. Je trouve beaucoup plus facile de payer mes factures que de fuir mes créanciers, alors pourquoi ne pas les payer quand la loi me le permet. J’imagine simplement avoir assez d’argent à la banque pour les payer ! Je trouve plus facile de vivre dans le sentiment d’abondance que de ressentir un manque. Vivre ainsi ne me rend pas meilleur aux yeux de moi-même appelé Dieu que celui qui ne connaît pas cette loi ; ou qui la connaît, mais ne l’applique pas. Cela ne fait aucune différence à la fin, car nous serons tous les deux l’unique être qui est Dieu le Père. Toi et moi ne sommes pas seulement des frères, nous sommes Dieu le Père, car Il est une unité composée d’un seul.

Tout le monde est prédestiné à savoir qu’il est l’Unique, mais dans l’intervalle, tous sont invités à prendre cette merveilleuse loi et à l’appliquer sagement vers des objectifs définis. Comme le type qui est entré dans le bar, et qui, lorsqu’on a refusé de lui servir un verre, a dit : « Vous pensez que je suis un clochard, mais je veux que vous sachiez que je suis une personne très importante. Je sais ce que c’est d’être riche et je sais ce que c’est d’être pauvre, et des deux, je préfère être riche. » Maintenant, je ne vous dis pas ce qu’il faut désirer, mais je vous dis que je sais ce que c’est que d’être dépossédé par manque de moyens pour payer le loyer. Pendant cette période, le monde m’appartenait et je ne le savais pas. Tout était à moi, mais personne ne me l’a dit. Le monde est à vous, mais si vous ne le savez pas, vous pouvez avoir faim pour un dollar. Personne ne gardera votre argent en dépôt pour vous ou ne sortira dans la rue pour vous parler de votre investissement. Au contraire, il l’utilisera, et tant que vous n’en ferez pas la demande, il ne vous le rendra pas. Vous devez le réclamer par appréciation. Personne ne va vous imposer votre désir. Tout est à votre disposition. Appropriez-vous tous vos désirs en appliquant la loi de Dieu, tout comme cette dame l’a fait avec sa merveilleuse technique téléphonique.

Commencez à vous examiner. Croyez-vous que l’imagination crée la réalité ? Si oui, mettez-vous à l’épreuve. Ne réalisez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? Avez-vous le courage d’affirmer : « Je suis Lui et il n’y en a pas d'autres en dehors de moi » ? Dans le 8e chapitre de Jean, la déclaration est faite : « Vous mourrez dans vos péchés si vous ne croyez pas que je suis Lui. » Ce n’est pas une déclaration d’un autre qui vous dit que vous devez croire qu’il est Dieu. Non ! Vous vous parlez toujours à vous-même ! Limité par les cinq sens, « Je » — le Christ en vous — manquera mes buts dans la vie à moins que « Je » ne croie que « JE SUIS » ce que « Je » désirais autrefois être.

Posez-vous la question : « Si je crois maintenant que je suis Celui que le monde adore comme le Seigneur, et que toutes choses me sont possibles, alors je dois me mettre à l’épreuve et selon ma foi en moi, il me sera fait. » C’est à l’individu d’accomplir l’action, car l’évidence suit toujours l’action. Agissez comme si les choses étaient telles que vous aimeriez qu’elles soient. Persuadez-vous que c’est vrai et laissez les résultats suivre. C’est ainsi que vous êtes appelés à agir dans ce monde. Ce n’est pas écrit en détail, mais seulement des croquis que vous remplissez avec votre vie.